Un collectif pour déchiffrer les données de l’éducation

Impulsé par des professionnels de la statistique publique et de l’évaluation, le Collectif des déchiffreurs de l’éducation vient de naître ce mardi.

Composé d’organisations syndicales, d’associations et de personnes physiques, le collectif entend « quels que soient les gouvernements en place » manifester ses préoccupation « face aux pressions exercées par le pouvoir exécutif sur la production et la diffusion des données relatives au système éducatif ».

Le Collectif veut pouvoir présenter des données « scientifiquement fondées » qui permettent de « contrer les allégations mensongères ou fantaisistes que certains font circuler sur notre système éducatif » et de faire connaître les données utiles au débat public « qui pourraient être occultées ou censurées ».

Tous ceux qui partagent les convictions sont invités à participer au soutien du « Collectif des déchiffreurs de l’éducation » qui s’exprime sur le blog : http://www.lesdechiffreurs.com/. Contact : contact@lesdechiffreurs.com

Article écrit pour le réseau social d’Acteurs publics.


Le fichier des immatriculations vendu au secteur privé

Le ministère de l’Intérieur vend le contenu du fichier national des immatriculations à des sociétés privées qui peuvent en commercialiser les données selon les termes des agréments ou licences signés.

Selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur Pierre-Henry Brandet, le produit de cette vente « est réutilisé de manière à diminuer les coûts de fabrication des documents d’identité, par exemple ». Nous voilà rassurés !

Au moment de retirer sa carte grise, l’automobiliste peut choisir de refuser que ses données soient vendues. Il peut également le faire après coup, en en faisant la demande dans les préfectures.

Open data : les collectivités prennent le virage de la gratuité des données…

Ainsi que nous le signalions la semaine dernière, Le Mans Métropole opère le choix d’une diffusion large et gratuite, à travers son site web, des données d’intérêt général dont la collectivité est propriétaire.

C’est un virage important dans la politique d’ouverture des données publiques pris par la communauté urbaine qui entend ainsi « supprimer les données d’intérêt général du bordereau des redevances Le Mans Métropole, mettre progressivement sous licence de type ODbL ou Open Licence, en lien avec les services concernés, les données d’intérêt général (…) ».

Le constat dressé dans la délibération est en effet sans appel. Les fichiers de données géographiques de Le Mans Métropole telles que les adresses, les sens de circulation, les plans de ville « peuvent être acquis aux coûts définis dans le bordereau des redevances Le Mans Métropole depuis 2003 mais aucune vente n’a été réalisée« .

Le Mans Métropole suit ainsi le mouvement de nombreuses autres collectivités territoriales telles que Rennes Métropole, Brest Métropole, Nantes, Paris, Marseille, Montpellier, Bordeaux, la Communauté de Communes Concarneau Cornouaille qui considèrent qu’il est de leur intérêt, de celui du citoyen et de celui des acteurs économiques de diffuser gratuitement les fichiers de données d’intérêt général.

Article réalisé pour le réseau social d’Acteurs publics.

Open data : le Grand Toulouse a oublié de libérer ses données !

Sur le « Grand Toulouse Data », le site de diffusion des données publiques de la communauté urbaine du Grand Toulouse et de ses communes membres, la dernière libération de données a eu lieu le 7 novembre 2011.

Depuis, ce qui devait être un exemple de « transparence démocratique » et devait, selon les termes même du projet Open Data du Grand Toulouse faire émerger « une opportunité économique », ainsi que le révèle la rédaction du site Toulouse7.com.

Annoncé comme « évolutif », le portail ne recèle à ce jour que 31 données libérées, qui plus est, sans grand intérêt, ni pour les citoyens, ni pour les entreprises. Réseau cyclable, bureaux de vote, mairies et mairies annexes, etc. pas de quoi émoustiller l’innovation, ni créer « une relation nouvelle » avec les citoyens.

Le site Web (suivez ce lien) est très design et tendance mais aussi très vide. Dommage…

Open data : la communauté urbaine du Mans se lance dans l’aventure

Selon un article de Jean-François Baron pour Le Maine Libre, Le Mans métropole devait délibérer ce jour pour valider la diffusion gratuite de ses données géographiques.

Objectif affiché : susciter de nouveaux services qui pourraient bénéficier à la population. Des jeux de données tels que le positionnement des sens de circulation, des pistes cyclables, des parcs à vélo, des zones piétonnes, des stationnements, etc. seront progressivement délivrés.

Selon le quotidien, le site d’open data devrait être en ligne demain. C’est dire si la délibération ne devrait pas rencontrer d’obstacle.

Accédez à l’article en suivant ce lien.

Open data : l’annuaire de l’administration est librement téléchargeable en ligne

Le fichier au format XML est en licence ouverte et doit être mis à jour chaque trimestre. La prochaine mise à jour devrait être disponible début 2012 ainsi que l’automatisation de la livraison des mises à jour.

Le fichier comprend à la fois l’annuaire institutionnel de l’administration française (avec les noms et coordonnées des responsables et les organigrammes) et les guichets locaux d’accueil du public.

Les types de services référencés dans l’annuaire sont les suivants :

  • Ministères
  • Institutions et juridictions
  • Autorités indépendantes
  • Services publics locaux
  • Mairies
  • Ambassades françaises à l’étranger
  • États de l’Union européenne
  • Institutions européennes
  • Organisations internationales

Lien de téléchargement : http://www.data.gouv.fr/donnees/view/Service-public.fr—Annuaire-de-l%E2%80%99administration-30382937

Open data : une ville donne accès à la rémunération de la totalité de ses agents

Objectif du maire ? Améliorer les services existants et optimiser l’argent public. La ville de Chicago a en effet décidé de mettre en ligne toute une série de données publiques, qu’elles concernent le budget, la voirie, les transports publics… et la rémunération des agents publics. Même le salaire annuel du maire, Emmanuel Rahm y est : 216.210 dollars.

Mais la mairie est allée plus loin, car toutes les données, disponibles en suivant ce lien, sont nominatives et peuvent être triées, filtrées ou groupées selon les désirs de l’internaute.

Que pensez-vous de cette initiative ? Est-il nécessaire d’aller aussi loin dans l’open data ? Pour quels résultats ?

(Un article du réseau social d’Acteurs publics)

Avis sur les données publiques soumises à redevance

Un décret (JO du 31/12) vient de créer, au sein du Conseil d’orientation de l’édition publique et de l’information administrative, une formation spécialisée chargée de rendre un avis sur la liste des informations publiques dont la réutilisation est soumise au paiement d’une redevance.

Le texte détaille que cette formation est présidée par le président du conseil d’orientation ou, à défaut, par le vice-président. Elle comprend quatre membres titulaires et quatre suppléants désignés par le président et choisis en nombre égal parmi les membres du Conseil d’orientation.

Réf. : décret n°2011-2047 du 29 décembre 2011 modifiant le décret n°2010-32 du 11 janvier 2010 instituant un conseil d’orientation de l’édition publique et de l’information administrative.

(pour le réseau social d’Acteurs publics)